Il va falloir refaire ce matin le détour que nous avons fait hier soir pour reprendre le GR. Bien reposés par la bonne nuit nous ne rechignons pas trop.
Nous avons normalement 4 bonnes heures de marche pour arriver à Lavoine. Nous décidons de pique-niquer à peu près à mi-chemin et de prendre la route aussitôt après le déjeuner pour arriver en fin d'après midi à Selongey. Très vite nous retrouvons la forêt et sa fraîcheur. Le soleil est déjà trus chaud mais protégés par les arbres nous avançons bien. Vulcain est surveillé de près et, alors qu'il vient de lever une piste, nous arrivons à le récupérer et le tenons en laisse jusqu'à la jonction avec Michel qui se fait vers midi; A une heure, nous sommes prêts à repartir.
Perdus entre ciel et terre, préoccupés par nos ampoules et l'assurance d'avoir toujours de l'eau, nous avons perdu tout contact avec l'actualité et n'avons pas du tout réalisé que ce vendredi 25 juillet, l'étape des cyclistes du tour de France est ROANNE MONTLUCON. Nous faisons plusieurs demi-tours butant à chaque fois sur les policiers souriants mais incapables de nous dire autre chose que "la route est barrée jusqu'à 16 heures. Certains nous conseillent d'aller vers Moulins. Charles-Edouard propose que nous trouvions un bistrot et que nous attendions 16 heures devant quelques demis. Nous décidons finalement de passer par ROANNE. Vers 16 heures nous traversons ROANNE et pouvons passer sans problème. Nous n'arriverons à Selongey qu'à 8 heures du soir contents de notre semaine mais agacès par cette manifestation d'art et d'esprit qui bloquent des populations pendant des demi-journées pendant que des vicitmes de la publicité dopés nous font croire qu'ils souffrent en pédalant.

Jeudi 24 juillet, départ en bon ordre à 9 heures. Nous souhaitons laisser le chien dans la voiture car il boîte. Une porte laissée ouverte par Michel qui charge les bagages, lui donne l'occasion de s'échapper et de nous rejoindre alors que nous sommes déjà à la sortie du village. Vinciane fait l'aller-retour pour le ramener à la voiture. Après la pause déjeuner il ne se laissera pas faire : dès que l'une de nous commence à lacer ses chaussures, il prend de l'avance sur le chemin, bien décidé à marcher avec nous (voire à courir sans nous sur une trace. A nous dans ce cas d'attendre qu'il ait perdu la bête et revienne à son point de départ. Cela prend parfois 20 minutes).

