Pas de doute nous sommes bien arrivés!
31/10/2017
L'étape à Salceda aurait été parfaite s'il n'y avait pas eu ce bruit à partir de 5 heures du matin. Bruits de pieds puis de raclement. Les pélerins font-ils rouler leurs sacs ou trainent-ils leurs chaussures, impossible à savoir mais le bruit est incessant de 5 heures du matin jusqu'à notre lever vers 6h30. Le petit déjeuner somptueux nous réconforte. Michel nous posera au Camino pour notre dernière étape d'environ 25 kilomètres.
Le ciel est toujours avec nous.températures clémentes et pas de pluie.En passant à Monte Del Gozo, nous sommes confortés dans l'idée que nous avons bien fait de prévoir d'aller jusqu'à Saint Jacques. Les baraquements qui peuvent accueillir jusqu'à 500 pèlerins nous font l'effet de baraques de camps de prisonniers. De plus ce "mont de la joie" ne mérite plus son nom car végétation et constructions aidant il n'y a qu'une vue sur un faubourg de Saint Jacques et la cathédrale est invisible. Le chemin est détourné et nous fait arriver par une rocade où bien que protégés des voitures par une glissière de sécurité, nous arrivons dans la circulation et avec pas loin de 3 kilomètres en prime. Chemin sans grâce, bruyant, long et dur aux pieds particulièrement pour ceux qui ont des ampoules qui s'étendent de jour en jour.
L'auberge Port Réal est en revanche réconfortante. Elle paraît propre et elle l'est effectivement. La personne d'accueil passera après chaque douche pour nettoyer. Cela n'empêchera pas trois d'entre nous de se retrouver avec des boutons qui ne ressemblent pas à des boutons de moustiques et sont probablement dus à des punaises. Nous avions de toute façon l'intention de traiter nos bagages à l'arrivée...
Douchés et en chaussures légères nous allons en direction de la cathédrale et découvrons enfin la vieille ville. Saint Jacques nous accueille sur le côté de la cathédrale et nous pouvons faire un tour à l'intérieur de la cathédrale en pénétrant par la façade ouest car des échafaudages ne nous permettent pas de voir la façade sud.
Mais c'est justement à l'ouest que se trouve Saint Jacques. Le parvis est accessible et nous en profitons.
Nous prenons le temps de baguenauder dans la vieille ville avant de revenir vers l'auberge. Nous découvrons d'autres églises et maisons anciennes qui valent le détour.Réconfortés par cette visite nous trouvons un petit restaurant qui nous servira notre dernier menu pèlerin servi avec bonne humeur et précédé d'une sangria avec quelques tapas. La vie est belle et nous commençons à réaliser que nous avons atteint notre but.