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NUEVA LA ISLA

mercredi 19 octobre 2016

L'appartement où nous avons dormi appartient à l'hôtel San Jorge qui nous sert le petit déjeuner mais pas avant 9 heures. Cela nous parait tard mais nous réfléchissons que nous avons probablement intérêt à nous mettre à l'heure espagnole : En partant à 9h30 et en marchant jusqu'à 5h30 l'après-midi, nous serons moins en décalage et trouverons plus facilement des repas le soir. IMG_20161019_084132.jpgEn attendant c'est chaussures au pied que nous prenons notre petit déjeuner.

Le chemin est agréable même s'il faut à un moment traverser la voie férré sans passage à niveau. à la sortie d'un village une fresque nous indique que nous sommes bien sur le chemin.IMG_20161019_104323.jpg

Nous déjeunons à Ribadesella qui aurait dû être notre étape du soir et continuons le chemin qui à un moment passe dans les dunes. Didier dopé par la bière est largement en tête. Il se laisse attirer par la plage alors qu'il faut monter sur la falaise pour suivre la mer d'en haut. En inspectant la carte nous ne voyons pas de moyen qui permette avec certitude de remonter sur la falaise à la fin de la plage. Nous l'appelons donc au téléphone pour lui conseiller de faire demi-tour et de nous rejoindre. A la fin de la falaise nous voyons un petit chemin qui descend à la plage et qui donc aurait certainement permis de remonter...

A la Isla Le refuge pélerin est tenu par Evangelita qui affirme à Michel qu'il y a une cuisine équipée. Tout le monde est bien fatigué par la longue marche et apprécierait un repas au restaurant mais il faudrait reprendre les voitures. Bénédicte qui n'a marché que la moitié de l'après midi fait les courses avec Michel et promet de cuisiner des spaghettis bolognèse. Elle a aussi prévu de la sangria et du Lomo pour l'apéritif. Bref tout est prévu pour réconforter la troupe sauf qu'il faut d'abord qu'Evangelita valide nos entrées et là il faut se conduire en enfants sages. Assis sur les marches de son balcon nous attendons sagement qu'elle remplisse son registre avec autant d'application que si elle était employé d'état civil, vérifiant nos pièces d'identité tel un douanier en formation. Cela fait elle doit tamponner nos crédentiales. Drame : Didier n'a pas le précieux sésame. Michel n'a pas pu en acheter car l'office du tourisme est fermé pendant les vacances (si!) et il n'a trouvé aucune église ouverte. Cela fait environ une demie heure que nous attendons et nous nous demandons s'il ne va pas falloir trouver un autre hébergement. Nous nous taisons et ne bougeons pas tandis que Michel explique à cette vigoureuse gardienne que dès demain Didier aura son document. Cela fait plus de 80 ans qu'Evangelita mène son monde mais elle craque. Elle se lève prend ses deux bâtons de marche et de façon étonnamment alerte pour son âge et ses jambes arquées nous emmène au gîte à 200 mètres de là en prenant des raccourcis et en faisant un vague signe à Michel qui devra se débrouiller pour nous retrouver.

IMG_20161019_193952.jpgCela va être pour Didier le premier contact avec un vrai refuge de pélerins. Pour cette première approche nous sommes les seuls occupants du dortoir qui peut accueillir 18 pélerins avec deux douches et deux toilettes. L'acclimatation se fait en douceur! La cuisine est effectivement utilisable et le repas sera gai et chaleureux.

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