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ZARAUTZ - DEBA

jeudi 9 octobre

La tempête a bien eu lieu cette nuit et ce matin le ciel paraissait dégagé mais pendant le petit déjeuner une petite pluie fine s'installe qui mouille bien. Nous partirons avec les pélerines sur le dos.

Le camping était à l'entrée de Zarautz et nous devons donc tout d'abord rejoindre le front de mer  que nous longerons jusqu'à Getaria. Malgré le temps gris la vue est superbe. Nous profitons de cette baie exceptionnelle et demandons à une promeneuse de nous prendre en photo. Elle nous dit qu'elle ne peut pas puis devant notre air déçu nous fait signe qu'elle va essayer. C'est alors que nous découvrons qu'il lui manque une main et qu'un seul bras est mobile. Nous la remercions chaleureusement gênées de lui avoir demandé un tel effort mais ne voulant pas manifester de pitié.

Là il faut quitter le terrain plat et entamer une belle montée. Bénet hésite mais elle a déjà mal aux genoux et la peur de glisser dans la descente à cause de la pluie de la nuit la convainc de se faire récupérer par la voiture. Elle en profitera pour s'acheter un deuxième bâton avant de faire les courses pour le déjeuner et de trouver à l'entrée de Zumaïa une maison ancienne avec un porche qui fera une aire de pique-nique touchirurgie.jpgt à fait adéquate. Nous sommes à l'abri de la pluie aussi bien pour le déjeuner que pour l'opération "chirurgie du pied". En effet nos pieds sont l'objet de tous nos soins et si nous avons allégé nos bagages de tous nos produits de beauté, nous avons toutes l'attirail nécessaire pour choyer nos petons.

L'avantage d'être à l'étranger c'est que lorsqu'un conducteur s'arrête pour nous dire que cet endroit est privé nous pouvons lui faire signe que nous ne comprenons rien à ce qu'il nous dit, cela avec un grand sourire qui le décide à repartir.

Depuis le départ nous avons repris notre chapelet du matin et nous sommes un peu désolées de ne pas trouver de calvaire où poser nos cailloux "chargés" de nos intentions. Il y a en effet beaucoup moins de calvaires qu'en France. A défaut de calvaire, nous trouvons une scène de crucifixion et le christ est  accompagné des deux larrons crucifiés avec lui. Nous  verrons plusieurs autres Christ très souvent entouré de ses compagnons de douleur.Golgotha.jpg

ascenseurs.jpgLa troupe arrive vers 18 heures après avoir fait la dernière descente en empruntant  deux ascenseurs, les sacs sont déjà à côté des lits, la volvo est sur une place gratuite et nous avons repéré une cafétéria qui devrait nous permettre de faire un dîner pas trop cher car le gîte n'offre aucune possibilité de cuisine. Il ne reste plus qu'à guetter Aleth pour lui montrer où garer sa voiture dans un parking gratuit à partir de 18h30 jusqu'à demain matin 9 heures.

Dans la caféréria nous prenons quelques tapas avec une sangria pas tout à fiat aussi bonne que celle de la veille mais bonne quand même. Il ne faudrait pas que nous fassions une recherche de la meilleure sangria d'Espagne, car nous risquerions de perdre un peu le sens du Camino. Néanmoins en bons franchouillards adeptes de la bonne bouffe nous nous devons de noter les bons aspects des contrées traversées. Et cette sangria est vraiment très correcte. Nous hésitons à prendre le menu pour ne pas risquer d'avoir à avaler les grosses quantités de la veille au soir et bien nous en prend car les portions sont tellement généreuses qu'avec chacun un plat nous voilà rassasiés.

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