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SAN SEBASTIAN - ZARAUTZ

mercredi 8 octobre 2014

Cette fois-ci le petit déjeuner est servi à partir de 7h30 et à 8h30 nous sommes prêtes à partir. Le Camino passe devant l'auberge et nous suivons un couple d'anglais du moins nous les supposons anglais car le monsieur a un parapluie attaché à son sac à dos.

Petite montée pour se mettre en jambe. dès la première descente Bénet comprend que ses genoux protestent encore du traitement de la veille. Pourtant cette année elle a abandonné son beau bâton fait de noisetier de son jardin pour un vrai bâton de marcheur mais elle n'en a qu'un. D'ailleurs elle n'avait depuis 6 ans qu'un seul bâton. Elle l'aimait bien parce qu'il s'usait sur le chemin et qu'elle ne se rendait pas compte q'elle se tassait. Elle a voulu essayer de se mettre à la page et pas trop convanicue elle a acheté un vrai bâton de marche, mais point trop n'en faut, elle n'en a qu'un. Muriel lui explique que pour soulager les jambes et porter une partie du poids du corps, il faut 2 bâtons et elle lui passe ses 2 bâtons pour lui permettre de faire l'étape. En fait elle fait toute la montée et se fait récupérer par Michel vers 12h15 juste avant la descente. A eux deux ils repèrent un endroit pour le pique nique où les autres les rejoignent vers 13 heures. Le soleil est toujours là mais le vent commence à se lever.

Bénet ne marchera pas cet après midi. Elle accompagne Michel au camping et le vent est de plus en plus fort. C'est là qu'une fois encore la chance sourit puisque le gérant du camping s'inquiète de nous voir monter les tentes alors qu'il y a un risque de tempête mais en vérifiant les réservations, il constate qu'il nous a réservé des places en dortoir pélerins.

C'est un  peu rustique, au dessus du hangar à tracteur mais c'est bien abrité en cas de tempête et cela nous évite d'avoir à monter les tentes. le seul regret est de les avoir trimballées pour rien. Nous avons juste une interrogation lorsque nous constatons que dans ce hangar plein d'odeurs de gaz d'échappement, les ouvriers préparent de la compote de pomme : Quel goût aura la compote? et pour qui est-elle?

La vue du camping sur la plage est superbe.photo 1.JPG

Il y a 14 places dans le dortoir où nous pensons être seuls mais un marcheur vient nous rejoindre et Michel est ravi d'utiliser son Allemand avec lui. Malgré les efforts en espagnol de ces 2 dernières années, l'allemand lui vient quand même beaucoup plus facilement. Quand nous reviendrons du diner il y aura encore un autre jeune homme dans ce dortoir et nous avons une pensée pour notre marcheuse de l'an dernier qui n'aimait les intrus dans notre groupe. Nous pensons aussi à certains de nos enfants qui sont affolés quand nous leur racontons nos nuits en dortoir entre nous. Que diraient ils nous voyant partager notre dortoir avec de parfaits étrangers?

Le diner du camping commence par une sangria délicieuse. La salade d'entrée pourrait bien faire un repas à elle seule mais nous avons droit en plus à une escalope de poulet et un dessert. Nous nous demandons si nous n'allons pas voir arriver la compote de pommes au gaz-oil mais non; on nous propose des glaces complètement industrielle et pour une fois nous ne chipotons ni sur les E...   ni sur la caroube ou autre gélifiant. C'est un peu trop pour le soir mais compte tenu de l'exercice pris cela passe sans difficulté.

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