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BARDIGUES LECTOURE

Jeudi 20 septembre

Cette fois nous sommes debout à l'aube. Il nous faut être prêtes à partir à 7 h 20 pour que Michel nous dépose à Bardigues là où se  sont arrêtées hier les trois courageuses puis il doit revenir au gîte, charger la voiture et aller à Moissac où notre dijonnaise a un train à 9 heures moins 10. Nous lui disons au revoir avec émotion et partons. L'avantage de partir tôt c'est que nous profitons de l'aube avant même le lever du soleil.P1030515.JPG

P1030513.JPGPuis nous voyons le soleil se lever sur la plaine de la Garonne; enfin une fois le brouillard levé! P1030514.JPG

 

Il fait frisquet et nous relançons la polémique sur la température. Une fois que tout le monde a donné son avis entre 8° et 12°, Anne sort son i phone et le verdict tombe : 4°. Arrêtons de traiter Martine qui a froid aux mains de frileuse!

Pour lutter contre le froid nous marchons d'un pas vif, rythmé par un chapelet que nous disons en pensant aux parents d'un jeune qui a choisi de quitter la vie.

A ce train là nous sommes vite à Saint Antoine où nous cherchons de l'oeil des marcheurs rencontrés hier mais ils doivent déjà être partis.ST ANTOINE IMG_1101.jpg Nous en rencontrons d'autres devant la chapelle, laquelle vaut bien une photo!

Saint jude nous accompagne pendant encore quelques kilomètres et nous nous arrêtons pour voir les ruines de Flamarens. Pendant cette pause nous recevons sur téléphone des nouvelles de notre dijonnaise : Elle marche dans sa tête avec nous et surtout elle prie avec nous. Nous nous sentons vraiment accompagnées. Et nous nous faisons doubler par le groupe de Saint Antoine. L'un marche  en claquette. Lorsque nous lui demandons s'il n'a pas trop mal aux pieds, il nous répond que ses pieds sont dans sa tête et il reprend la tête de son groupe. Chapeau bas!Flamarens.jpg

flamarens ruine.jpgL'association qui anime la restauration de cette ruine a installé quelques tables et sert un café ou un rafraichissement aux visiteurs. Nous en profitons pour faire le tour et admirons le travail d'un artiste qui est en train de créer une crèche.

Un peu après Pourrin nous retrouvons la volvo dans un petit chemin. Cette fois, pas de gîte, pas de table, pas de banc, la terre est vraiment basse. En revanche le temps est agréable, ni trop chaud ni froid. Nous saluons les marcheurs qui nous doublent et continuons vers Lectoure.

Petite pause à CASTET-ARROUY où les fresques de l'église sont encore assez visibles.eglise Castet .jpg

calvaire Castet.jpgEn repartant nous déposons nos cailloux de la journée sur un joli petit calvaire. L'après midi est chaude et même si la marche est facile nous apprécions l'eau d'un étang qui permet de mouiller le chapeau de Bénédicte pour qu'elle garde la tête au frais et Muriel en profite pour asperger tout le monde. Cela nous permet d'arriver fraîches à Lectoure.

L'arrivée à Lectoure se fait facilement. Nous passons par la cathédrale Saint Protais Saint Gervais, discutons avec des passants qui sont ravis de voir des pélerins et arrivons à l'étoile Occitane. 

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Le gîte est une maison particulière et la propriétaire a mis le rez de chaussée et le premier étage à disposition des pélerins.  Au premier étage les sanitaires ont été refait pour être confortables et adaptés aux 14 pélerins potentiels que peut accueillir le gîte dans deux chambres d'environ 12 m2 pour celle de 6 places et 14 m2 pour celle de 8 places. Lits superposés, pas de lumière individuelle, pas beaucoup d'aération dans la chambre de 6 qui donne sur un patio; ce patio en plus répercute dans la chambre tous les bruits du rez de chaussée y compris ceux des casseroles qui sont rangées vers 22h30 au moment où ceux qui ont 8 heures ou plus de marche ont envie de dormir.

silence.jpgEn revanche on a prévu le repos des dormeurs : une affiche dans la chambre somme les ronfleurs de ne pas ronfler! Dans notre groupe plusieurs ont acheté des boules Quiès (publicité non rémunérée) ainsi le ronflement sonore devient un léger ron ron qui ne les empêche pas de dormir. Cela explique aussi qu'au réveil certaines parlent fort : Elles ont oublié d'enlever leurs boules et ne s'entendent pas.

La gentillesse de l'accueil de la propriétaire fait passer sur ce genre de détails mais pour la première fois depuis le début de notre séjour, nous nous posons la question des critères pour le prix de la nuitée. Lorsque nous sommes partis de Vezelay il y a 5 ans, il était facile de trouver des hébergements à 10 € la nuit et un petit déjeuner à 3 €. Depuis Le Puy il y a 2 ans nous comptions 12 € la nuit en dortoir et 4 € pour le petit déjeuner. L'année dernière nous étions à 12,50 € la nuit en dortoir et toujours 4 € le petit déjeuner. Cette année les premiers gîtes étaient à 14 € la nuit mais les prestations étaient très confortables. Nous avons l'impression que le prix fixé par l'hospitalier n'est vraiment pas en rapport avec le confort offert. Aucun petit déjeuner à moins de 5 € mais là encore pour le même prix nous pouvons avoir un café délavé, du pain un peu de beurre avec de la confiture maison mais fermentée et un jus d'orange "top budget" ou bien yaourt, fruits, jus d'orange, pain, parfois grillé, beurre confiture ou miel.

Cela ne nous empêche pas de profiter de la gentillesse offerte et du partage avec les autres marcheurs. A l'étoile Occitane nous échangeons avec Alexandre et Pascale qui resteront dans nos pensées pour le reste du chemin.

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