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SAUVELADE - LICHOS

lundi 4 novembre

Il a un peu plu dans l'après midi mais une fois changés, nous profitons de l'éclaircie pour aller visiter l'abbaye.

Le gîte est confortable et comme nous sommes seuls, nous nous étalons un peu. Nous profitons de la cuisine pour nous cuisiner poëlée et nous avons un réfrigérateur pour nous tout seuls où stocker nos  provisions.

mardi 5 novembre

Heureusement que nos affaires ont bien séché la nuit car le départ  le lendemain matin se fait sous la pluie.

Sauvelade.jpgConfiantes dans le proverbe "pluie du matin n'arrête pas le pélerin", nous prenons le chemin mais Anne se contente de prendre la photo.

La pluie s'arrête effectivement un peu plus tard pour laisser place à une vraie tempête. Nous voilà un peu inquiètes. Muriel qui connaît bien la forêt se demande si nous ne devrions pas raisonnablement nous mettre à l'abri. Nous décidons de continuer et de cesser de marcher si le vent souffle toujours lorsque nous serons dans la forêt.

Nos voeux sont exaucés : Lorsque nous nous trouvons dans la vallée et aussi dans la forêt le vent a cessé mais la pluie a repris et elle ne cesse pas. Nous avons retiré nos lunettes et marchons le nez par terre sans rien voir du paysage. Muriel gagne son premier galon en nous annonçant que sa chaussure gauche est pleine d'eau. Au fil des pas c'est à qui annoncera la progression de l'humidité qui malgré nos capes s'infiltre par capillarité. Lorsque l'une des deux Bénédicte annonce que l'eau arrive à sa petite culotte l'autre triomphe en annonçant qu'elle en est au soutien gorge....

Nous appréhendons le moment du déjeuner. Si nous nous arrêtons, nous risquons de prendre froid dans nos habits trempés et nous ne pourrons pas repartir. Nous téléphonons à Michel pour qu'il nous apporte des sandwiches que nous dégusterons debout le bâton à la main non pas pour passer la mer Rouge mais pour garder notre chaleur humaine. Un abribus abrite nos agapes et nous repartons.

La pluie n'a pas cessé, nous sommes toujours dans la vallée et les petits ruisseaux décident de ne pas faire de grandes rivières mais de sortir de leurs lits et d'inonder le chemin. Nous avons ainsi un passage un petit peu délicat que nous assurons grâce à une palette miraculeusement posée là et qui partira emportée par les flots après nous avoir aidées à traverser.La galère.jpg

Le gîte n'est pas à Lichos mais à Charritte. Il est tenu par un couple de retaités qui s'est mis en quatre pour que la soirée nous réconforte de cette dure journée. Malgré la température assez douce ils ont fait ronfler le poêle et nos chaussures bourrées de papier journal vont pouvoir sécher. La machine à laver et le séchoir à linge sont mis à notre disposition pour que nous puissions nous changer et la maîtresse de maison nous prépare un chocolat chaud merveilleux.

Pendant le diner nous échangeons avec nos hôtes qui sont béarnais et non pas basques (attention ne pas confondre). Finalement cette étape nous paraît une des meilleures du séjour et nous remercions la météo horrible qui nous a donné l'occasion d'apprécier l'hospitalité de nos hôtes.

 

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